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  • africatour19

Sur la route de Dakar - J'ai mis de l'angle !

Dernière mise à jour : 22 sept. 2019

Après l'arrêt remise en forme de la moto, il me reste 24h pour arriver à Dakar et faire tamponner mon carnet de passage en douane pour la moto.

Une belle ligne droite, un camion qui n'avance pas devant, je le double facile à 90 km/h, mais quand je me rabats devant lui, je suis par terre !

En pleine glissade, je donne un grand coup de botte à la moto pour m'en dégager. Elle glisse maintenant face à moi et me regarde avec ses deux gros yeux ronds d'un air à me dire :" Arnaud, c'est la merde !".

Je tiens ma tête entre les mains et attends l'impact..., alors je sens une masse puissante me recouvrir : je suis sous le camion !!! Je n'ose pas bouger de crainte que ça avance encore, quand j'aperçois les pieds du chauffeur. Alors là, c'est bon je ne rêve pas, il m'est passé dessus mais la garde au sol impressionnant de ce vieux Mercedes au nez long m'aura sauvé la mise !!!

Je serre la main du chauffeur et on se prend dans les bras. C'est l'attroupement, ceux qui ont assisté à la scène sont ébahis de me voir sortir de sous le camion, et les enfants présents en nombre dans les champs voisins applaudissent et crient.

Un automobiliste m'indique où se trouve ma moto : elle a traversé la voie opposée pour finir sa course dans un fossé ensablé, elle s'est répandue sur toute la chaussée.

Je la relève avec l'aide de l'assistance locale : elle démarre du premier coup et je découvre la cause de ma chute, le pneu avant a crevé.

Je commence à avoir mal partout, mon équipement est en lambeaux (heureusement que je roule toujours avec mes protections !).

La moto n'aura rien, elle, les pneus de secours et la bagagerie l'ont protégé.

Maintenant je dois changer mon pneu avant, je n'en ai pas envie mais pas le choix, surtout que je n'ai plus beaucoup le temps. Je trouverai un arbre pour suspendre la moto à l'aide d'une sangle ; c'est Rhadi (une jeune agricultrice qui cultive les arachides) et ses jeunes frères qui me donneront la motivation et le réconfort en m'apportant des thés successifs pendant l'opération.

Je repars dans un état lamentable, un subtil mélange de sueur, graisse, sable et sang...

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