Les Massaï sont ici les seuls habitants à vivre dans ce milieu hostile et sauvage. Ces éleveurs de chèvres habitués depuis toujours à partager l'espace avec les animaux sauvages sont d'une gentillesse incroyable. J'aurais la chance de rencontrer un ranger Massaï qui a été à l'école et qui peut traduire puisqu'ils ont leur propre dialecte Massaï.
Cette tribu me fait penser aux Himbas rencontrés en Angola et Namibie tant leur mode de vie est proche.
C'est une tribu très forte habituée à protéger son cheptel des lions et autres animaux. Le rite de passage à l'âge adulte chez les garçons était auparavant (puisque c'est maintenant interdit par le gouvernement) de tuer un lion mâle en face à face, sans arme à feu !!
J'échangerai longuement avec Melio, ce Massaï extraordinaire, dont la préoccupation actuelle est de trouver de nouvelles femmes (il en compte aujourd'hui 8 pour 19 enfants !) pour pouvoir agrandir son cheptel. La richesse des Massaï se mesure au nombre de têtes de chèvres et par conséquent au nombre de femmes puisqu'il faut des enfants pour s'occuper du bétail.
Ici, chaque femme construit sa propre hutte, chacune se retrouve avec sa hutte autour de l'enclos. Elles travaillent toutes ensemble en parfaite harmonie....
Melio, toujours vif, et armé comme chacun d'un couteau affûté comme un rasoir sur un bon 40cm, reste prêt à défendre son bétail...
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