Planté dans le sable, planté dans la boue, planté dans l'eau, planté dans les cailloux : tout ça j'y eu droit et je l'avais bien cherché mais ce sera souvent l'affaire d'une poignée de minutes ou d'heures pour repartir...
Si, en partant de France sans aucun visa et avec une moto de près de 30 ans, je savais que l'aventure pouvait s'arrêter à tout moment, je n'étais pas près de penser que les frontières se refermeraient devant et derrière moi pour les raisons sanitaires de propagation du Covid-19 qui affecte le monde entier et que vous connaissez actuellement.
Mais là, je n'ai aucun contrôle sur la situation et je dois me rendre à l'évidence que mon retour en France est inévitable car la situation se dégrade sans pouvoir dire à quoi ressembleront les jours à venir.
Je préfère me dire que ceci n'est qu'une parenthèse et je souhaite au plus profond de moi que L'Afrique ne sera pas aussi touchée que ses voisins car si L'Europe manque de moyen pour soigner, ici, il n'y en a pas...
