Arrivé à Maputo, Lucas me présentera à son club de motard. Ici tout est dans la rue, l'atelier c'est la rue. Peut être une bonne centaine de motos sur le trottoir, la plupart ouvertes, les outils au sol...
Du jamais vu, on m'expliquera que c'est ici l'atelier, le bar, la discothèque. Je demanderai s'ils ont des problèmes avec la police, et en guise de réponse on me montrera les motos de la gendarmerie en pleine réparation. Comme je cherche de l'huile, on m'ouvrira le coffre d'une voiture remplie de bidons...
J'ai mon filtre avec moi, ça tombe bien, je vais faire ma vidange mais Nuro, un colosse bâti comme un bucheron me prendra par l'épaule et m'assoira sur un scooter et me dira qu'il n'en est pas question, j'ai l'air fatigué, ils vont la faire à ma place.
On m'apporte un plateau repas, un top case rempli de glace sert de frigo, on est samedi soir, les motos affluent et tout le monde y va de sont départ arrêté ou burn dans la rue... On m'expliquera que le club est très respecté car ils font beaucoup d'actions locales.
Bref, la soirée est animée et bon enfant, on me fera essayer différentes moto, pour le fun et savoir ce que j'en pense.
Pendant ce temps là, ma moto est vidangée et je commencerai à sentir la fatigue puisque parti depuis 5h du matin de L'Eswatini.
Nuro et ses potes me paieront une nuit dans un hôtel en ville sans que je puisse dire un mot, il me tendra même une liasse de billets de l'ensemble du groupe pour me filer un coup de main pour la suite du Voyage, ce que je refuserai !, Qu'à cela ne tienne, on viendra me livrer un sac rempli de nourriture pour la suite du voyage...
Le groupe est aussi déjanté qu'il est solidaire et hospitalié. Ce n'est pas sans me rappeler une certaine Angola...
