Arrivé à la frontière du Mozambique, je serai trempé tellement il fera chaud, j'enlèverai mon casque et là, une personne masquée ,vêtue d'une blouse bleue, viendra directement me prendre la température à peine mon casque retiré (Euuuh, c'est pas le bon moment là !). Elle me demandera ma nationalité et mon passeport : je lui répondrai que je suis Français. Mais là avec un pas en arrière, elle me demandera de me suivre dans une pièce, enfilera des gants pour prendre mon précieux document...
Je lui demanderai la raison de toutes ces précautions (habitué à différents contrôles sanitaire pour Ebola, je penserai d'abord à un foyer plus important ici...) et on me répondra que c'est en raison du Covid-19.
Je lui dis que c'est cool alors puisque je suis en Afrique depuis 7 mois, mais il semble y avoir un problème de langage et on ne se comprend pas (mon portugais serait-il à ce point disgracieux ??).
Bref, après de longues et interminables discussions, mon passeport passera dans les gants de trois différents officiels, l'un d'eux qui semblera parler anglais m'expliquera que je suis rentré en Afrique du Sud en avion et que je devrai être mis en quinzaine (j'avais d'abord oublié que j'avais un nouveau passeport depuis l'Afrique du Sud).
Cool, les gars, je vais vous chercher mon vieux passeport : d'un coup tout le monde se détendra, et les douaniers s'amuseront même à regarder à quoi ressemblent les visas, tampons et autres graffitis de leurs confrères coté Ouest. Soulagés de ne pas avoir en face d'eux un pestiféré, Ils s'en donneront à coeur joie et les tampons frapperont mon précieux document et celui de la moto.
Les prochaines frontières s'annoncent annimées
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