Arrivé à Chimoio, je ne suis plus qu'à une soixantaine de kilomètre du Zimbabwe. J'en profiterai pour faire le plein de mon réservoir additionnel, refaire mon stock de provisions, et trouver des dollars américains, car on m'a prévenu des pénuries d'essence, de la perte récente de la monnaie Zimbabwéene, de l'impossibilité d'utiliser une carte bancaire... Bref, je ne sais pas trop ce qui m'attendra. Avant de quitter la ville j'apercevrai un attroupement d'occidentaux, m'arrêterai pour les aborder et là on m'expliquera que les frontières se ferment et que prévenus par leurs ambassades respectives ces Allemands, Américains, Hollandais, Belges, Espagnols, Italiens, Turques se préparent à rentrer au bercail ; il n'y aura bientôt plus aucun vol. Certains pays changent de comportement vis à vis des occidentaux : le climat change et se tend, je me laisserai une journée pour réfléchir et passer quelques coups de fils pour avoir une idée, la plus claire possible sur la situation...
- africatour19