13 000 km après mon départ de Bretagne, je m'arrêterai à la sortie de la ville pour faire la vidange et nettoyer ou changer les filtres. A peine parti, je me ferai arrêter par Feloe, un gendarme, qui me met en garde sur la dangerosité de la route. Effectivement, je regretterai même la précédente piste dès les premiers kilomètres. Ici, tout sera réuni : route de montagne avec des ornières plus importantes les unes que les autres, routes manquantes, absence de signalisation, présence d'animaux, enfants jouant sur la route (la brousse étant impénétrable, c'est le seul endroit à découvert pour s'amuser !!) et bien sûr, un trafic de poids lourds intense. Les motos et les voitures couperont leurs moteurs en descente et les poids lourds se mettront au point mort. Certains descendront trop vite sans pouvoir freiner et d'autres louperont leur démarrage... les premiers emboutiront souvent les seconds !!! Bref, sur près de 400km, je ne ferai pas 10 km sans voir un accident, un camion ou un bus dans le ravin ou encore couché sur la route.
Même si le code de la route est loin derrière moi depuis la Mauritanie, ici, l'anarchie atteint son paroxisme et laisse place au code de la survie... très éprouvant !!!
c'est la fête