Je dois maintenant me rendre à la police locale pour faire certifier que ma moto est hors d'usage et que je peux partir du pays sans elle.
J'expliquerai d'abord mon histoire au chef de la police, puis au chef du chef, et enfin au chef du chef du chef avant que ce dernier veuille bien venir vérifier l'état de la victime gisant à l'arrière du pick-up.
Une fois le papier en poche je déciderai de me limiter au strict minimum et repartirai ainsi avec l'essentiel de mes affaires dans le village.
Mouloukine et ses amis me déposeront 50 km plus loin à l'entrée d'un camping sur la route menant à Kasane (proche de la frontière Zambienne).
Mes amis sont désolés pour moi : ils me disent que je n'ai pas de chance mais je leur répondrai que si, la chance c'est ça ! Les rassurer sur mon état m'aidera moi même à passer le cap de la déception.
Coïncidence, en entrant dans le camping avec ma tente à la main, je retrouve la famille Française rencontrée précédemment. Ils sont surpris de me voir, surtout aussi démuni.
Ils me proposeront de me déposer à Kasane, ce que, dans mon nouveau statut je ne peux refuser.
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