Même si je suis plutôt du genre à fuir les capitales, j'irai faire un tour du côté d'Abidjan pour emprunter les divers taxi, bus et minibus. Dans ce dernier je prendrai la mesure de l'expression " rouler à tombeau ouvert" : on ne sera pas moins de 16 dans un petit van sans fenêtre (pour mieux respirer !) avec l'apprenti en plus (celui qui se charge de ramasser l'argent et faire la monnaie en se jetant de minibus en minibus à chaque ralentissement) qui aimera affirmer sa maîtrise de soi en réalisant des figures de style, pendu à la goutière du hayon arrière. Le jeu consistera à faire frotter ses sandalettes sur l'asphalte, avec un minibus lancé à pleine vitesse ou encore à se tenir la tête en bas d'une seule main... Enorme ! Lorsque l'on quitte la gare routière, les chauffeurs se lanceront entre eux des grands : "bonne chance !", "que dieu t'accompagne" ou encore "c'est l'arrivée qui compte !" Pour ce qui sera de l'heure de départ des minibus, il n'y en aura pas, ici on part quand c'est plein : ça, c'est écologique ! Bon, il vaut mieux ne pas contrôler les émissions de CO2 au risque d'être déçu ! La ville d'Abidjan sera la plus organisée et la plus riche de toutes les précedentes, et reste une place incontournable de la scène musicale ivoirienne...
africatour19
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