Mes dernières informations m'indiqueront que, passé Djoum il n'y aura plus d'essence avant les 170 kms en approche de Brazzaville au Congo (c'est-à-dire qu'il faudra parcourir plus de 1000 km !!!), je déciderai donc de faire le plein de ma moto et de mon bidon de 20 l.
Mais plus d'essence, m'annoncera t-on à la station. Finalement après discussion le patron sera prêt à me vendre 5 l (Euuuuuh!!!). Je partirai dans des explications sans fin pour lui expliquer mon trajet et ma nécessité d'en avoir plus. Il sera OK pour me mettre full mais discrètement sur une pompe dérobée réservée à la police et autres services d'urgence. Mais certains y verront vite le petit manège et les esprits commenceront à s'échauffer au fur et à mesure que le nombre de plaignants augmente... Tout en continuant de me servir, je chercherai une idée pour calmer le jeu et m'en sortir ; ce sera finalement le patron qui calmera tout le monde en expliquant que j'ai une autorisation spéciale du préfet (je ne l'aurais pas inventé celle là !!) : ce que le préfet dit est parole d'évangile ici et d'un coup je passerai au rang de superstar avec poignées de mains, accolades, selfies... (comme quoi !)
Je ferai une pause casse croûte à l'ombre de la station pour me remettre de toute cette animation et rencontrerai Jeanette, Française originaire de Djoum, avec qui j'échangerai beaucoup sur le Cameroun.
Comments